21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 22:54

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 23:06

 

 

« Je pourrais comparer ma musique à une lumière blanche dans laquelle sont contenues toutes les lumières. Seul un prisme peut dissocier ces couleurs et les rendre visibles : ce prisme pourrait être l'esprit de l'auditeur -


« Ici, je suis seul avec le silence. J’ai découvert qu'une seule note suffit quand elle est bien jouée. Cette note, ou un moment de silence me réconforte. Je travaille avec très peu d’éléments (...). Je construis avec les matériaux les plus primitifs - avec l’accord parfait, dans une tonalité spécifique. Les trois notes de l'accord résonnent comme des cloches. Et c’est pourquoi j’appelle cela tintinnabulation. » Arvo Pärt.


tout l’article sur : Esprits nomades –site classique

 

* * *


Björk interviews Arvo Pärt :

 

"La musique nous influence en bon ou en mauvais. vous pouvez tuer avec le son, et si vous pouvez tuer, alors vous pouvez aussi réaliser que le son est aussi quelque chose qui s'oppose à celà ...et la distance entre ces deux points est énorme...

et... vous êtes libre, vous avez le choix"

 

 

 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 22:26



H02

 

 

 

Una bengala en la noche...
para atravesar la noche

desértica del mundo...hacia la aurora de la Conciencia...car1

 

Un essai poétique sur la crise

 

Musiques : Hans Otte* - Arvo Pärt

 

 

 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 22:08

H02

 

Publié par versubtil

le 22 janvier 2012 à 16:25

sur le blog de Pierre Assouline  "Poésie à guichets fermés"

 

 

« Et ici un extrait du texte de Pierre Dhainaut in Pourquoi des poètes en temps de manque?
Ce qui rejoint notre sujet du jour.

 

" Idéologie, sublimation, comment de toute façon les éviter ? Si la poésie fait corps avec l’histoire, individuelle et collective, elle la traverse aussi. Tantôt nous voulons coïncider avec cette histoire, tantôt nous en évader, à tout prix.

 

La poésie ne consiste pas dans le seul dévoilement de sa nature : elle se désincarne alors. Elle ne consiste pas davantage en une incarnation qui exigerait qu’on lui sacrifie tout, qui l’ ampute et l’alourdit.

 

Traquée, la poésie fatalement se dérobe. Nous ne procédons que par force : textes qui ont la prétention d’être ainsi des poèmes, écrivains qui osent s’ appeler des poètes. Or la poésie n’existe pas, elle n’existe pas du moins comme pour nous y soumettre ou pour la soumettre, nous puissions abstraire. Son nom déjà n’est-il pas un obstacle ?
Elle nous surprend, nous la surprenons parfois.


Est-ce le réel ? Est-ce l’image ? Est-ce le langage ? Est-ce le silence ? Questions insolubles. En mettant l’accent ici puis là, nous sommes victimes inévitablement de ette conception, particulière à l’Occident, qui veut trancher, qui n’admet qu’ un sens: elle postule toujours l’innocence et l’unité, mais en quelque sorte a rebours.
Hier naïfs, actuellement crispés. Nous avons fui, nous piétinons : la belle affaire!
Prétendre après Breton que la poésie « porte en elle la compensation parfaite des misères que nous endurons » me paraît aussi néfaste, aussi faux, que de proclamer à la suite de Denis Roche : « Poésie, c’est crevé. » Accepter, renoncer : dilemme absurde. Nous ignorons la relation, cette oscillation qui donne vie à la houle, au souffle.
Que serait le temps sans l’éternité ? La poésie n’est pas plus l’éternité que le temps. De même, elle n’est pas plus le réel que l’image, le langage que le silence : elle nait de leurs rapports. Parfois donc, pourquoi pas sans cesse ? Les poèmes et les poétes ne sont pas seuls en cause. Tous, nous devrions apprendre à respirer.


Sommes-nous vraiment pauvres ?
Encombrés par les idées d’une civilisation qui entre oui et non ne nous a pas laissé le choix, nous étouffons.

 

Autant que des ombres, les mots sont des flammes. Les ombres ont été trop denses, les flammes trop légères : artificiellement nous avons séparé. Déchiré. La langue est semblable à l’air dont a besoin l’oiseau, dont il se joue: son vol, une connaissance, et pourquoi le poème n’en serait-il pas une aussi? L’ oiseau ne s’évade pas, prétendrons-nous qu’il est captif ?


La poésie ne nous sauve pas, elle éveille :

il n’y a point de malédiction, manque et plénitude ne sont pas des réalités indépendantes.

 

Je n’attends rien du parti pris (la nostalgie, l’avant-garde). Autant que de l’aveuglement je me méfie de la lucidité.

 

Pourquoi des poètes ? Que la question reste en suspens, peu m’importe : nous n’avons que trop de réponses. Perdons notre fausse assurance, ou notre honte, et nous inventerons un art d’écrire, un art de vivre aussi bien, qui échappe à l’essence et à l’ordre.
Le rien subversif. »


Pierre Dhainaut.

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 23:11

 

 

Edgar Varèse : Un grand sommeil noir

 

 

 

 

Into Eternity : le feu nucléaire brûle pour l’éternité...

Lire :
 Tout l ‘article sur AGORAVOX




« Le monde au-dessus du sol est instable

Il y a bien longtemps l’homme a appris à maîtriser le feu
Un jour il découvre une nouvelle flamme
Si puissante qu’elle ne peut être éteinte
Il réalisa avec horreur
Qu’elle pouvait aussi bien créer que détruire
Il a cherché de l’aide en vain
Alors il creusa une cachette au plus profond de la terre
Pour que la flamme puisse y brûler pour l’éternité

Je suis dans ce lieu où vous ne devez jamais venir

Capt_120125_185552_003.jpg

 

 

Il s’appelle Onkalo ; ça veut dire : la cachette
Onkalo doit durer cent mille ans
Aucune construction humaine
n’a duré même dix pour cent de ce temps.
Mais nous pensons que notre civilisation est très puissante.

250 000 tonnes de déchets radioactifs dans le monde
Ces déchets sont nocifs durant 100 000 ans »

 


 

C.Claudel-P.Verlaine-E.Varese.jpeg

 

 

Passé simple
j'énucléai
tu énucléas
il énucléa
nous énucléâmes
vous énucléâtes
ils énucléèrent –

Et l’œil était dans la bombe.

 

* * *

 

 

INTO ETERNITY - Bande annonce vostFR (Nucléaire, Onkalo,

 

Film documentaire de Michael Madsen
 « Onkalo »

signifie en finlandais « cachette, trou , caverne »

 


 

 

 


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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:42

 

 

 

Valse Triste - Jean Sibelius, a capella

 

* * *


Interprétation de la Valse Triste de Sibelius par le groupe vocal Rajaton.

 

 

 

Jean Sibelius Valse Triste from Kuolema for orchestra OP 44

* * *

Premier violon :Lorenza Borrani

 Chef d'orchestre : Vladimir Ashkenazy

Cité de la musique Paris

 

* * *
Camille Claudel

La Valse, 1889 -1905
CamilleC.jpeg

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:19

 

De l’épi nœud dans l’alphabet...

 
... dans l’analphabêtre de l’être sans lettre.


Ce désir d’exprimer, comprimé à avaler, espaces trop rares d’un véritable réseau langagier, vivant.
Murettes parcours de sauteur de haies – une traduction simultanée non verbalisée, qui ne passe que par l’oreille, les sons et le sens globalisés.
Interdiction de répondre, acquiescer, et se taire.
Sang mat est l’épée de Damoclès – une lucidité sans mots –
apprentissage douloureux … premiers sourire de printemps – Théophile et maman coud, pleure, récite son chapelet le soir quand tout est noir (la liturgie du pauvre de Sylvie Germain) elle rêve d’un retour impossible.  


Et puis enfin un jour : Paroles de Jacques Prévert -

Pas sourde mouette (* le cri de la Mouette Emmanuelle Laborit)
aucun handicap visible - juste sauteuse de haies –
parce qu’il n’y avait que la peur du mal dire et du mal entendu–douloureux tissage – il y avait ce tiers, cet entre deux langues –au milieu de « l’herbe pauvre » qui n’est pas une métaphore, mais une réalité.


Herbe pauvre de ce qui est entendu – dans l’opinion qui opine avec opiniâtreté – sur le pignon mécanique le pignon sur ruse  mimétique -


passer d’un univers de sons à un autre dans communauté linguistique éclatée, fragmentée.de femmes solitaires en exil.

 

c'est pourquoi "le paradis est épars .................."

 

 

Fred : Le Corbac aux baskets

 

Verlecorbo.jpeg

 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 20:39

  DILUVIEN, IENNE, adj.
A.  Vieilli
1. Qui a rapport au déluge, qui date du déluge. Ce navigateur diluvien [Noé] qui recommença la création après l'épuisement des cataractes du ciel (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 505).

- Noé tique


→ NOÉTIQUE, adj. et subst. fém.
I.  Adjectif
A.  PHILOS. (phénoménol.). Qui concerne l'acte de connaissance, la noèse. La sphère noétique; l'action noétique; la purification noétique. On comprend par là que Husserl ait pu (...) opposer, à une analyse noétique qui fait reposer le monde sur l'activité synthétique du sujet, sa «réflexion noématique» qui demeure dans l'objet et en explicite l'unité primordiale au lieu de l'engendrer (MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception, 1945, p.IV).
B.  LING., SÉMIOT. Champ noétique. Champ des signifiés. (Ds REY Sémiot. 1979).
II.  Subst. fém., PHILOS. Étude ou théorie de la connaissance, de la pensée. Toute la noétique de Duns Scot tend à renforcer autant que possible l'indépendance de l'intellect à l'égard de l'ordre sensible (GILSON, Espr. philos. médiév., 1931, p.35).


- Déluge – ça glisse
Démiurge –
Ça urge - pu purge - pan/pan Panurge -

→ DÉMIURGE, subst. masc.
A.  PHILOS. ANC.
1. [Chez les Platoniciens] Divinité qui donne forme à l'univers :
1. Les innovateurs, (...) appliquant à leur ouvrier la théorie de l'entendement humain, ils prétendirent que le dêmi-ourgos avait fabriqué sa machine sur un plan ou idée résidant en son entendement. (...) comme d'ailleurs ils admettaient l'existence de l'ame du monde, ou principe solaire, ils se trouvèrent obligés de composer trois grades ou échelons de personnes divines, qui furent, 1 le dêmi-ourgos ou dieu ouvrier; 2 le logos, parole et raisonnement, et 3 l'esprit ou l'ame [du monde].
VOLNEY, Ruines, 1791, p. 282.

- Vivisection à larmes blanches -
Scalpel – arme blanche – là où – l’accent est grave –
ça fait mal –
Ça se fait la malle – dans un trou de dalle
Dans un trouble – un trou - creuset – une nasse
Qui me nasse – dans la larve d’un son
Des tambours de la laverie automatique
volcans éruptions
lave des sons.
De profundis clamavi ad te, Domine

Onkalo « cachette » trou ? caverne en finnois.

Tendre l’oreille.



- C’est un trou de verdure : Dormeur du val
      rainbow warrior


« L’affaire du Rainbow Warrior est une opération à laquelle le gouvernement et les services secrets français prennent part, en 1985, en coulant le navire de l'organisation écologiste Greenpeace Rainbow Warrior, qui faisait route vers Mururoa pour protester contre les essais nucléaires français. Le photographe Fernando Pereira périt dans le naufrage.

A rainbow is an optical and meteorological phenomenon that causes a spectrum of light to appear in the sky when the Sun shines on to droplets of moisture in the Earth's atmosphere. It takes the form of a single arc. Rainbows caused by sunlight always appear in the section of sky directly opposite the sun.”


- Les lettres d’un Autre - L’élytre d’un autre

 



Source wikipédia :

 

Un élytre du grec « elutron » qui signifie étui est l'une des deux ailes antérieures, durcies et cornées (partiellement ou totalement sclérifiée), qui recouvrent au repos les ailes postérieures de certains insectes, notamment ceux de l'ordre des coléoptères, à la façon d'un étui. Le nom des coléoptères vient d'ailleurs du latin coleus, étui. Les élytres sont parfois appelées tegmina (ou tegmen au singulier).

Tégument


·    En botanique, le tégument désigne un tissu formant une enveloppe autour de divers organes.


·    En anatomie, le tégument ou cuticule désigne principalement l’enveloppe externe des arthropodes et des nématodes. On rencontre aussi ce terme pour désigner l’ensemble des tissus et formations organiques qui constituent le revêtement externe des animaux (écailles, poils, plumes, épiderme, cheveux, ongles, etc ..)
·    En géologie, le tégument permo-triasique est une couverture sédimentaire d'age Primaire et Triasique.

 

On parle de cuticule pour les arthropodes, les végétaux, les mammifères et les mollusques et les champignons.
La cuticule désigne la couche externe sécrétée par l'épiderme des arthropodes et plus largement des cuticulates (voir Cuticule des métazoaires). La cuticule ne comporte pas de cellules.

Elle constitue l'exosquelette (ou squelette externe) des arthropodes.

 

Chez les insectes, elle est en général formée de trois couches :
·    L’epicuticule est la couche la plus fine de la cuticule (inférieure à 4 µm). Elle est également la plus externe et est imperméable à l'eau. On y trouve la couche de cire, caractéristique des arthropodes terrestres (insectes et arachnides). Elle imperméabilise la cuticule, pour qu’il n’y ait pas de perte d’eau.
·    L’exocuticule est la couche intermédiaire de la cuticule. Elle est composée essentiellement de protéines durcies nommées les tannées qui sont responsables de la rigidité de la cuticule et minoritairement de chitine. La mélanine est également présente donne la coloration brunâtre-noirâtre de nombreux arthropodes.
·    L’endocuticule, une couche fine, flexible, constituée d'un mélange de protéines (dont l'arthropodine) et de chitine appelé mucopolysaccaride.


Arthropodes - Mue des arthropodes -
Au moment de la mue, l'endocuticule se liquéfie sous l'action d'enzymes sécrétées par la glande de mue située au niveau de la tête ou du prothorax (phénomène d'apolyse).

 

Ceci permet à l'animal de se détacher plus facilement de son ancienne peau. Après la mue, la cuticule, souple et élastique, se durcit au contact de l'air. Une grande partie de la matière lysée (liquéfiée) par le phénomène d'apolyse et recyclée (notamment les acides aminées des protéines) pour reformer la nouvelle cuticule. C'est ce qui reste qui sera expulsé sous forme d'exuvie.


Au niveau des articulations, il y a continuité de la cuticule, mais disparition de la couche dure (l'exocuticule), elle forme à cet endroit-là ce qu'on appelle la membrane articulaire.


--

 

- Etui /étau /éteint/ étend/ étendard/dardé


Qu’il y a t-il sous l’appeau, sous l’appât, sous la gangue des sons de la langue
Il y a langes et l’ange, l’enveloppe la lettre  l’ancre des sens l’encre des sons
La balle et le son leçon du canon –

A deux voix à trois voies, à claire-voie, il y a la vision d’un entendement qui attend d’être nommé.
Terre.

Eduqué – édulcoré – évité – élimé, éliminé – laminé – larbiner –

lambiner traîner des pieds –
 

 

Et des maints –

Argumentaire sacré noyauté
Argumentaire profané royauté
Une conscience
De l’humus
Où le cœur et le corps déplacent  leur centre –
Au cœur de chaque « chose » leçon de chose
Leçon de ch’ose ---

 

Vie vis section visuel-pouce-section-ad4-copie-1.jpg

--

 

→ SECTION, subst. fém.


A.  1. GÉOM. Figure déterminée par l'intersection d'un volume par un plan, de deux volumes, ou de deux plans.


http://www.vulgaris-medical.com/images/os-et-muscles-13/pouce-section-du-1013.html

 

 

Abbattoirs - A la chaîne - Animaux - Humains Humus -

Apprenant - âpres noms.

 

 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 20:22

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         * Rectification :La citation dans l'article "le paradis est..."

est de Yves Bonnefoy et non de René Char.

 

Lien :


SALUER LA BEAUTÉ DU MONDE SENSIBLE...
article de Jean-Michel Maurepoix dédié à Yves Bonnefoy
 "Ce qui fût sans lumière" - La Beauté du monde sensible -

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 18:59

 

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Avec l'aimable participation de Zeus en personne et ses éclairs de lucidité, le noble chevalier Allumette et son étincelle, Gimp, Apophysis, Sterling, une poignée de pixels, des yeux rouges et une putaing de souris.

(squelette, miroir, doigt pointé, pommme : somewhere sur le net)

 

"Le petit chat timide" (Catheen Schurr) : premières rencontres avec la taupe et la lecture.

et :

* "Movement in square" Optical Art Briget Riley

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Boite à outils

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 chaoscope.JPG Sans titre 

Autoportrait

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Palindrome

Ah vous dirais-je maman...

                         "Anamnèse"

  Anamnèse
 

Qu'il y a t-il dans une noix
Quête ? en quête ? contre-enquête ?

Questions en pas science...

mais un beau matin......

l'épreuve sans les preuves devient chemin.

Question de patience.

Cultiver son lopin, son lapin,

l'attraper par les oreilles, les bonds
les sons, les couleurs, attraper la balle au bond,

la balle et le son à Foison, à Foi Son...

c'est ce que fait madame la Baluche avec son silène,

le compagnon blanc

 

  baluche-en-voyage-redboots2013.png

Premières mesures de la préface de Michel Foucault :

Les Mots et les Choses.

Une archéologie des sciences humaines (1966)

« Ce livre a son lieu de naissance dans un texte de Borges.

Dans le rire qui secoue à sa lecture toutes les familiarité de la pensée –

de la nôtre : de celle qui a notre âge et notre géographie –

ébranlant toutes les surfaces ordonnées et tous les plans

qui assagissent pour nous le foisonnement des êtres,

faisant vaciller et inquiétant pour longtemps notre pratique millénaire

du Même et de l’Autre.

Ce texte cite « une certaine encyclopédie chinoise »

où il est écrit que les animaux se divisent en

a) appartenant à l’Empereur,

b) embaumés,

c) apprivoisés,

d) cochons de lait,

e) sirènes),

f) fabuleux,

g) chiens en liberté,

h) inclus dans la présente classification,

i) qui s’agitent comme des fous,

j) innombrables,

k) dessinés avec un pinceau très fin en poil de chameau,

l) et caetera,

m) qui viennent de casser la cruche,

n) qui ressemblent à des mouches.


Dans l’émerveillement de cette taxinomie……….

Tamis &Amp; Tatami