18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 21:03
Un diapason

Un diapason pour continuer « à sauts et à gambades »

Entre ce qui précède et ce qui suit, il y a ...

Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
ça n'existe pas, ça n'existe pas.

Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards,
ça n'existe pas, ça n'existe pas.

Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais
ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas ?

Robert Desnos - Chantefables et Chantefleurs

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Porteuse_d%27eau

Julien Dillens s'inspira d'une jeune fille réelle qui puisait l'eau du Bocq, à proximité de la place, pour abreuver les chevaux qui tiraient l'omnibus qui avait son terminus sur la place

  • Paul Klee

Le danseur de corde (1923)

  • Torii : « là où sont les oiseaux » - Portail traditionnel japonnais.

http://www.hi-no-de.com/dossier_torii01.html

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 13:16

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 09:46

 

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http://www.lycee-chateaubriand.fr/cru-atala/publications/poree_echange.htm

 

Jérôme Porée : Les limites de l'échange.
Conférence prononcée au lycée Chateaubriand de Rennes le mardi 25 mars 2003.

Mise en ligne le 2 avril 2003.

Jérôme Porée est professeur agrégé à l'université de Rennes 1. Il est l'auteur des ouvrages suivants  : La Philosophie à l'épreuve du mal, Vrin, 1993 ; Homme coupable, homme souffrant, Armand Colin, 2000 ; Répliquer au mal. Symbole et justice dans l'oeuvre de Paul Ricoeur, dir. avec Gilbert Vincent (Presses Universitaires de Rennes, 2006) ; Le Vocabulaire de Paul Ricoeur, avec Olivier Abel (Ellipses, 2007).

© : Jérôme Porée.


LES LIMITES DE L'ÉCHANGE


Peut-être me pardonnerez-vous d'évoquer pour commencer une lecture d'enfance. Il s'agit d'un album du Père Castor. Son titre est : Les Bons amis. C'est l'histoire d'un petit lapin gris qui, un jour d'hiver, alors qu'il fait froid et qu'il n'a plus rien à manger, sort de chez lui et trouve dans la neige deux carottes « grosses comme ça ». Il en mange une puis dit : « Il fait si froid, il neige si fort, le petit cheval, mon voisin, a sûrement faim. Je vais porter l'autre carotte chez lui. » Il court donc chez le petit cheval mais celui-ci est sorti.

 

Alors il laisse la carotte et s'en va. ...


... la suite sur :

http://www.lycee-chateaubriand.fr/cru-atala/publications/poree_echange.htm

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 10:14

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[ « Tu reconnais que cet endroit s’appelle Lingyan, le Rocher de l’âme. Il peut donc y avoir d’autres destinations qui portent le nom de ling, l’âme. Tu ne t’es pas trompé en te mettant en route pour Lingshan, la Montagne de l’Ame. Tu interroges les vieilles femmes qui te répondent de leurs bouches édentées en émettant des sifflements.
Aucune ne t’indiquent clairement le chemin de Lingyan.

-          c’est à côté de ce village, non ?

-          Oui, oui c’est ça…

-          Ce n’est pas loin du village ?

-          Oui, oui c’est ça…

-          Il faut tourner non ?

-          Oui, oui c’est ça…

-          Il y a encore deux lis ?

-          C’est ça, oui, oui ..

-          Cinq lis ?

-          Oui, oui c’est ça…

-          Cinq lis ou sept lis ?

-          Cinq ou sept ou sept ou cinq…

 

Y a-t-il un pont de pierre ? Il n’y a pas de pont de pierre ? On y va en suivant le lit de la rivière ? Ou bien par la route ? C’est plus long par la route, Ça rallonge mais c’est plus clair ? Si c’est plus clair on trouve de suite ? L’important, c’est la sincérité ? La sincérité mène à l’exactitude ? Et l’exactitude mène au Rocher de l’Ame* ?

Exactitude ou non, tout repose entièrement sur la chance, il ne faut pas aller chercher ceux qui connaissent le bonheur ? On pourra aussi bien user des semelles de fer sans le trouver que tomber dessus par hasard ! Ce rocher de l’Ame n’est-il pas un morceau de roche obstiné ?

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Si ce n’est pas bien de parler ainsi, comment faut-il parler ? Est-ce mal de parler ainsi ou est-ce impossible ?

 

Cela dépend entièrement de toi, elle sera comme tu la vois, si tu penses que c’est une belle femme, elle sera une belle femme, si dans ton cœur tu nourris des pensées pernicieuses, tu ne verras qu’un monstre. »

 

*Il y a une homophonie en chinois entre Lingyan, le Rocher de l’Ame, et lingyan, l’exactitude.

 Gao Xingjian titre original « Lingshan » : La Montagne de l’Ame p.135/136.]

 

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 16:14

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Aimer... malgré tout

Jean-Yves Leloup

http://www.jeanyvesleloup.com/index.html

Rencontre avec Marie de Solemne éditions Dervy, 1995

La Liberté d'une vie choisie

 


M.S. : Peut-on concilier la notion d'une destinée "prétracée" et celle d'une liberté ontologique de l'homme ?  L'une ne s'oppose-t-elle pas à l'autre ?

JYL : L'Homme est un mélange de nature et d'aventure.  Il s'agit d'accepter sa nature.  Si ma nature est d'être de l'argile plutôt que du marbre, je n'y peux rien.  Ce que j'appelle mon karma, c'est la loi de la cause et de l'effet, mon code génétique, mon héritage, le paquet de mémoires que je suis.  L'ego, le Moi, est constitué de toutes ces mémoires.  C'est le terrain, la matière, la forme...


Lorsque vous dites "toutes ces mémoires...", faites-vous allusion à la mémoire collective, individuelle ou encore familiale, ou s'agit-il de mémoires de vies précédentes comme nous le transmettent certaines traditions ?

Peu importe.  Dans tous les cas, il s'agit bien d'un code génétique : la mémoire de l'humanité.  Dans mon corps, je détiens la mémoire des anciennes galaxies puisque, comme nous le savons, nous sommes des poussières d'étoiles.  Si nous entrons dans la conscience de nos cellules, nous retrouvons toutes ces vieilles mémoires.  Parler de "vies antérieures" est donc une manière d'exprimer cela.  Néanmoins, bien que notre matière soit constituée de cette mémoire de l'humanité, c'est par l'orientation que nous donnerons à cette mémoire, par l'aventure que nous ferons vivre à notre nature, qu'intervient notre liberté. 

 

La première liberté, est d'adhérer à ce qui est.  D'adhérer à ce "paquet" qui nous est confié ; accepter que ce soit du marbre ou de l'argile... 

 

Car avec cet argile je peux faire un pot de chambre ou une Vénus de Milo...!


En fait la liberté ne résiderait pas dans l'acte de choisir mais dans celui d'accepter ?

Oui.  Cependant s'il est juste de dire que l'on devient libre à l'égard de la nature en lui obéissant... il faut ajouter : mais aussi en l'orientant.  La liberté n'est pas passivité !  Certes, ma liberté est d'adhérer à ce qui est, c'est-à-dire, à ma matière, à ma nature, à mon héritage, mais en l'orientant vers ce qui (pour moi, dans mon désir) m'apparaît comme le beau, comme le meilleur.


Mais où se trouve notre liberté de choix ?

Nous avons la liberté de choisir ce qui est, ou de refuser ce qui est.  Par exemple, à cet instant, je peux refuser votre existence ; je peux vous demander de sortir ; je peux même vous mettre à la porte...  Et nous allons nous battre !  Mais je peux aussi accepter que vous soyez là ; je serais plus libre au fait que vous soyez présente si j'y adhère totalement.  Et si j'aime que votre présence... alors je deviens de plus en plus libre !...

Face aux épreuves, nous savons que certains êtres humains réagissent avec fatalisme quand d'autres témoignent d'une extrême combativité.  Lesquels usent bien de leur liberté ?


La liberté, c’est aussi la liberté d’interpréter.  Nous sommes condamnés à interpréter.  Ainsi, je suis atteint d’un cancer, selon la manière dont j’interpréterai ce cancer, il évoluera différemment.  Mon interprétation n’est pas simplement une pensée isolée, elle a une incidence physique.


     Cette capacité en l’homme d’interpréter, de donner du sens à ce qui lui arrive (ou de ne pas en donner) est ce qui change son destin en destinée.  Toute notre liberté réside dans le fait de passer d’une vie subie à une vie choisie.  Il s’agit toujours de la même vie, des mêmes symptômes, de la même maladie, de la même souffrance ou du même bonheur…  Mais si je subis, je n’exerce pas cette capacité qui est en l’homme d’interpréter, d’imaginer, d’orienter, de donner un sens à ce qui lui arrive… Et je suis alors dans l’identification.


Pour passer d'une vie subie à une vie choisie, l'homme a besoin de pouvoir justifier les épreuves qu'il traverse.  Mais ne pensez-vous pas qu'il soit souvent bien difficile de trouver une justification humaine ou divine à certaines d'entre elles, par exemple, la perte d'un enfant, l'engloutissement d'une famille dans un génocide...?


Il est vrai que la plus grande souffrance est celle à laquelle on ne peut donner de sens.  Mais je crois qu'il y a un moment où l'on doit arrêter de chercher à justifier ; où l'on doit accepter que certaines choses n'aient pas de sens pour notre raison, ce qui ne veut pas dire qu'elles n'ont véritablement pas de sens...  Certes, elles semblent absurdes !  Mais absurdes pour quoi ?  Pour qui ?  Pour notre raison humaine.  Les sens de certaines épreuves est au-delà de la raison, au-delà de la compréhension.  Nous devons découvrir l’acceptation du non-sens, l’acceptation  de l’absurdité, c'est ce qui nous aide à passer dans un « sens plus haut, qui est au-delà de la raison ».  Voilà pourquoi l’expérience de l’absurde me semble très importante.


     C’est au cœur de l’absurde que le sens de l’intolérable va m’apparaître.  La vie ne se « justifie » pas…  Le poète, le sage, ou toute personne ayant subi l’épreuve (l’épreuve du feu, l’épreuve de la vie) ne se justifie plus, ne donne plus d’explications… car la vie elle-même ne donne pas d’explication !


     Plutôt que réfléchir sur le sens de la vie, il s’agit de la vivre.  Et le sens se révèle dans l’intensité avec laquelle nous vivons cette vie-là.  Sinon, nous nous posons en dehors de la vie, et nous nous observons en train de vivre…
 

 

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 08:20

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"Etre du bond. Ne pas être du festin, son épilogue"

(René Char)

 

 

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***

 

Nous communiquons comme les terriers des renards,

En silence et dans l’obscurité, sous terre.

Lettre d’Henry David Thoreau à Ralph Waldo Emerson en 1843

 

***

 

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D'une lecture sur les noms propres

des guerres, de l'exil, d'un terre d'accueil, lecture des sillons

en l'an neuf, souvenir écran d'une première neige.

 

http://www.freud-lacan.com/articles/article.php?url_article=vnusinovici050398

 

[ (...) Que le désir de l'homme soit le désir de l'Autre signifie, si l'on entend désir de l'Autre au sens objectif du génitif, que le désir spécifiquement humain à comme seul objet le désir de l'Autre - et non pas un objet du monde - et qu'il est désir d'être reconnu par lui. Ceci, c'est ce que Lacan reprend de Hegel et de la lecture de Hegel par Kojève, la nouveauté, pas si mince, étant qu'il l'applique au désir inconscient. Que les rêves du sujet en analyse s'adressent à l'analyste apparaît ainsi davantage comme la manifestation d'un désir de reconnaissance que comme la réalisation d'un désir et à de nombreuses reprises, au début de son enseignement, Lacan va faire valoir que la reconnaissance du désir ne peut se faire que par la médiation de la parole, ce qui lui permet d'ouvrir d'autres perspectives que celles des théories et techniques en vigueur (la relation d'objet où l'objet est un objet du monde ou un objet imaginaire, ou bien comme l'analyse des résistances qui tourne à la lutte entre le moi de l'analyste et celui de l'analysé). Du coup on saisit très bien qu'il n'y aura jamais d'analyse si les conditions de la cure ne permettent pas au désir de se déployer dans ses diverses manifestations.(...) ]

 

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http://www.oedipe.org/fr/actualites/unetresvieillesidoit

 

[“Geneviève Briand-Lemercier est décédée le 1er septembre 2014, à la veille de son cent unième anniversaire”.

Ainsi commence la préface du dernier roman de Michel Arrivé, “Une très vieille petite fille  [i]”. Tout est déjà indiqué dans ces quelques pages, l’importance du temps, de la longévité à laquelle aspirait la défunte ainsi que la pratique de l’écriture à laquelle elle se livrait : une pratique de désécriture.

 

Nous savons que le nom propre met en jeu la fonction de la lettre  [xii], matériel sonore nous dit Lacan qui ne se traduit pas mais se transfère d’une langue à une autre, en raison de “l’affinité du nom à la marque, à la désignation directe du signifiant comme objet”. Cette dimension littérale du nom propre indique aussi bien sa dimension hors-sens que la fonction de marque qu’il constitue pour le sujet, à l’égal du trait unaire. Cet einziger zug est le trait d'identification primordiale au père, l’identification au Un qui provoque aussi l’effacement de l’objet ; le trait retient quelque chose de l’objet, son unicité. Le nom propre marque l’enracinement du sujet dans le trait unaire, trait d'où part tout ce que nous pouvons repérer du sujet et qui désigne la différence absolue.


C’est dans l’Autre que le sujet trouve les éléments symboliques qui le détermine comme sujet et c’est dans la mise en fonction de son nom, dans les lettres de celui-ci que se logeront les éléments structurels de sa névrose, à savoir ses choix de jouissance, son symptôme, son fantasme comme réponse au désir de l‘Autre. Le nom désigne le sujet, et n’a d’autre signification que de le signifier dans ses coordonnées symboliques [inscrit dans le discours de l’Autre], imaginaires [le prénom qui est la marque du désir des parents] et réelles [l’effacement du vivant par l’apposition du nom du sujet].

 

C’est donc un signifiant qui a un statut de lettre, il représente ce qui du sujet ne peut pas s’inscrire. Et c’est ce qui, au delà de la mort qui affecte le vivant, reste comme indice de l’existence d’un sujet. Et de cette immortalité que confère le nom, Geneviève Briand-Lemercier en a certainement eu conscience, elle qui a voulu rajouter au nom de son époux – Lemercier - son nom de jeune fille – Briand -, elle qui attache une grande importance à la façon dont on la nomme, dont les gens se nomment et/ou sont nommés, elle qui établit des listes et des listes de noms… de morts. Peut-être n’est-il pas anodin que ce soit celle qui était liée à son père par une promesse qui arriva ainsi à faire de la lettre nom propre…"]

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 18:44

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De battre, son coeur s'est arrêté


 

~ ~ ~

 

Récits de fukushima

 

Petit manuel pour voyager au Japon contaminé 

http://fukushima.arte.tv/note-du-realisateur/

 

 

 

 

 

           

 

http://fukushima.over-blog.fr/

le blog de Fukushima

Un blog consacré entièrement à la catastrophe nucléaire de Fukushima et à ses répercussions au Japon et dans le monde.


 

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 08:32

đời ta như cánh chim chiều

 

vie (ma) (est) comme (l’) aile (de l’)oiseau (du)soir

 

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Mort avant le temps
Chết sớm

 

 “To the disciple who asked about the truth
Whithout a word he showed a flower"

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 16:58

 

 

Faire ses gammes.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 21:24

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Fidélité

Au compagnon blanc, compagnon de voyage

une simple fleur des champs

Lost in salvation, l'ost in translation


 

 

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(...) "Une coquecigrue ne serait peut-être donc pas " l’attente de rien ", mais " l’attente parmi le rien ", la trajectoire délirante, projetée sur le vide, du désir de dire…


Echassier en suspens entre le néant et un peu de nourriture.

Figure d’espoir lanternant entre le blanc de la page et le regard du lecteur.  
Seule la créature née magiquement de la langue pouvait s’atteler à l’exploration allègre de sa nature et, loin de ne signifier que fatrasie et foutaise, exalter les tentatives fragiles de sens et de beauté.


Seule une bête sait épouser la belle.

Seul le boitillement célèbre la splendeur de la marche.


Coquecigrue, ainsi tordue et silhouettée de gris,

c’est l’animal inutile et fabuleux qui convie l’être à sa reformulation. "(...)


source texte :

http://coquecigrue.over-blog.com/categorie-394638.html Par Christophe Langlois

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Boite à outils

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 chaoscope.JPG Sans titre 

Autoportrait

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Palindrome

Ah vous dirais-je maman...

                         "Anamnèse"

  Anamnèse
 

Qu'il y a t-il dans une noix
Quête ? en quête ? contre-enquête ?

Questions en pas science...

mais un beau matin......

l'épreuve sans les preuves devient chemin.

Question de patience.

Cultiver son lopin, son lapin,

l'attraper par les oreilles, les bonds
les sons, les couleurs, attraper la balle au bond,

la balle et le son à Foison, à Foi Son...

c'est ce que fait madame la Baluche avec son silène,

le compagnon blanc

 

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Premières mesures de la préface de Michel Foucault :

Les Mots et les Choses.

Une archéologie des sciences humaines (1966)

« Ce livre a son lieu de naissance dans un texte de Borges.

Dans le rire qui secoue à sa lecture toutes les familiarité de la pensée –

de la nôtre : de celle qui a notre âge et notre géographie –

ébranlant toutes les surfaces ordonnées et tous les plans

qui assagissent pour nous le foisonnement des êtres,

faisant vaciller et inquiétant pour longtemps notre pratique millénaire

du Même et de l’Autre.

Ce texte cite « une certaine encyclopédie chinoise »

où il est écrit que les animaux se divisent en

a) appartenant à l’Empereur,

b) embaumés,

c) apprivoisés,

d) cochons de lait,

e) sirènes),

f) fabuleux,

g) chiens en liberté,

h) inclus dans la présente classification,

i) qui s’agitent comme des fous,

j) innombrables,

k) dessinés avec un pinceau très fin en poil de chameau,

l) et caetera,

m) qui viennent de casser la cruche,

n) qui ressemblent à des mouches.


Dans l’émerveillement de cette taxinomie……….

Tamis &Amp; Tatami